mardi 20 août 2013

plaire ou ne pas plaire ....

Je sais que mon dernier article a déplu à certaines...tant pis. Je ne veux offenser personne, je veux juste que mon blog aussi confidentiel sot-il, soit mon espace de liberté. Dans les turbulences de ces dernières années de ma vie, j'ai grandi. Souvent dans la douleur mais souvent dans l'apaisement, dans le goût des petits bonheurs...J'en ai pas fini hélas. Un reportage à la télé sur mon frère me replonge au cœur du deuil et de l'insoutenable. Et il faut que je m'accroche à tout ce que j'ai appris, conquis pour retrouver le début de la sérénité. Et puis il y a eu cet épisode Alfred (appelons le Alfred), un mec magnifique qui a posé ses yeux sur moi, m'a désiré, a réparé un peu de mon "mésamour". Nous n'avons pas voulu aller plus loin, ni moi, ni lui. Affaire classée. J'ai un peu de tristesse de refermer la parenthèse de cet homme là, pas pour le sexe, pas pour l'adultère, mais parce que du peu que j'en ai vu, perçu, j'ai vu un homme bien. Un homme qui aurait pu mal tourner et qui a préféré se tourner vers la construction et le positif. Finalement, je l'ai aimé un peu mais comme j'aime d'autres hommes, mes amis. Ça n'enlève rien à l'amour que j'ai pour MMM. Lui, MMM, c'est mon compagnon de vie. C'est celui avec qui je suis la plus vraie, totalement moi dans tout ce que je peux aussi avoir de pénible, de fragile. Lui que je mets tant sur un piédestal et qui en a chuté. Je crois que j'ai chuté pour lui aussi, par amour, par "fidélité" (même si ce mot parait mal choisi...)Lui qui n'est qu'un homme mais un homme bien malgré tout. Lui qui est mon homme.

samedi 17 août 2013

Ce qui suit n'est que fiction...(et attention c'est classé x)

Vendredi 16 Août, 11h45, 32 degré :
Ils s'étaient donné rendez-vous sur cette grande esplanade plutôt vide en ce week-end de 15 août...
Ils s'étaient dit par texto qu'ils avaient envie de se revoir. Il lui avait dit qu'il mourrait d'envie de l'embrasser, de la sentir contre lui. Elle était en avance de 5 minutes, un peu nerveuse. Elle partit marcher le long de la route pour ne pas faire celle qui attend puis soudainement,sans savoir pourquoi, elle a fait volte-face pour repartir vers l'esplanade.
Elle arrivait d'un côté, vêtue d'une robe noire plutôt sexy mais sans être vulgaire, de ces robes qu'on ne peut mettre que quand il fait vraiment chaud. Lui avait un t-shirt noir. Elle était sure qu'il mettrait un t-shirt noir ! Et il avait raison. Il était encore plus graouh que dans son souvenir et il arrivait en face d'elle. Arrivés en même temps au centre de la place déserte, ils se sont regardés gênés, dans un face à face très proche.
"Bonjour" a-t-il soufflé souriant.
Elle a répondu bonjour mais sa voix s'est étranglée...
Il s'est approché, lui a fait la bise sur les joues mais près des lèvres, puis ils se sont embrassés à pleine bouche, à pleine langue. Il n'y avait plus de voiture, plus de bruit, plus de soleil, plus de place vide. Il n'y avait plus d'hésitations, plus de nervosité mais de la fougue et de l'envie.
Elle ne sait pas combien de temps ça a duré ce baiser puis ils se sont regardés un peu embarrassés.
"On va ou ?"
"Je ne sais pas" dit-elle
"Tu veux faire quoi ?"
"Boire un verre, je crois..."
Mais tous les bars étaient fermés dans ce quartier peu touristique.
"On va prendre ma voiture et voir ce qu'on trouve" mais dans la voiture, il se sont de nouveau étreints et embrassés à l'abri des regards cette fois. C'était juste bon, incroyablement bon.
Il a démarré puis est allé se garer plus loin, dans un parking d'une entreprise vide, sous des arbres...Ils ont discuté un peu puis se sont encore rapprochés. Elle l'a embrassé au creux de l'oreille, dans le cou puis juste au ras de sa barbe si douce. Elle a senti que son désir a lui montait. Elle, elle ne voulait pas s'offrir. Il avait envie d'elle, plus que jamais alors elle s'est penchée, a embrassé son sexe libéré du pantalon, puis l'a sucé jusqu’à qu'il jouisse. Elle sentait sa main puissante sur sa nuque et l'autre qui s'accrochait à la portière. Elle faisait ce qu'elle voulait de lui et cette idée lui plaisait. Il a joui, s'est rhabillé. Elle s'est remis un peu les cheveux dans l'ordre. Puis ils ont beaucoup discuté, de son enfance à lui. Elle voulait en savoir plus sur cet homme si viril et puissant mais en qui elle lisaient des failles émouvantes.
Il devait repartir bosser. Ils se sont embrassés tendrement, vraiment tendrement.
Depuis, il ne lui a pas donné de nouvelles, elle non plus. Le premier qui écrit un texto a perdu...

lundi 12 août 2013

Sur les chemins de l'enfance

Je suis dans mes montagnes quasi-natales (elles m'ont juste vu grandir...et partir vite !). C'est un rendez-vous qui ne me laisse pas indifférente à chaque fois, surtout l'été quand s'ajoute l'odeur du foin coupé et la lumière si pure. Petite, c'était mon espace de liberté, la nature, les montagnes, la forêt. Puis assez vite, je me suis sentie enfermée. Il me fallait plus. L'horizon bouché par ces barres minérales me semblaient les portes de ma prison où je subissais moqueries et humiliations. Je suis partie loin, l'Amérique à 17 ans, sitôt le bac en poche. Je suis revenue un peu plus près pour mes études, puis repartie à Londres, puis revenue, puis j'ai mis mon nom au bas d'un parchemin et enfanté. Et voilà ma vie aujourd'hui. Et je réfléchis. Je réfléchis dans ces montagnes en mettant mes pas dans les mêmes sentiers qu'autrefois. Quelles sont mes valeurs ? Où est-ce que je veux aller ? Qu'est-ce que je veux faire du reste de ma vie? Et l'infidélité encore qui me taraude par texto...Ne pas le faire, surtout ne pas le faire...Et si je le fais, c'est quoi la suite ?


dimanche 4 août 2013

He is back !

Mon fils, ma bataille ! Mon number ouane. On l'a enfin récupéré. La famille est au complet. Dans la voiture, même leur dispute fraternelle nous a fait sourire (pour une fois !)...Et lui, il est tout plein d'émotions. Il ne sait plus où il en est. C'était chouette, on lui a manqué mais ça c'était nul....et puis j'ai plus goût à rien qu'il me dit. Crrraaaack.....[Ça c'est mon cœur de mère qui se déchire]. Mais putain comment lui faire comprendre qu'il compte autant que les autres, qu'on ne s'est pas débarrassé de lui ce mois de juillet. (Je précise qu'il avait entièrement le choix d'accepter ou non les invitations). Aïe, aïe, aïe, j'ai l'impression que je ne serais jamais sereine face à mes enfants et puis évidemment je me sens coupable. Qu'ai je fais ou pas fais ou mal pour que lui se sente si mal parfois ? Je voudrais tellement juste leur offrir la sérénité, ne pas refaire les mêmes erreurs que mes parents face à leur construction psychique...
Sinon du coq à l'âne, je lis pas mal en ce moment et je viens d'enquiller (après la bataille...)"La liste de mes envies" que j'ai beaucoup aimé et qui te passe l'envie de gagner au loto. Et j'ai été scotchée par "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigean. Le mal que l'on peut se faire parfois, c'est dingue.
Petit post peu inspiré ce soir, j'avais juste envie d'inscrire que ma famille était de nouveau au complet et que ça plus tout le reste, ça fait un bien fou. Bisous.

vendredi 2 août 2013

sous les étoiles...

Il s'en est passé des choses depuis mon dernier post mais pas ce que vous pensez....Le mois de juillet fut un mois HEUREUX. Des bribes de bonheur, j'en ai plein de ci de là que je ne voudrais pas oublier. Juillet fut le mois des amis, de la famille, des apéros et des repas tardifs à la fraîche.
C'est aussi le mois des feux d'artifice et j'adore ça ! Pour les fêtes du village de mes beau-parents, il y en a un magnifique. J'avais mes deux derniers bien serrés contre moi, profitant du spectacle tout en se sentant protégés des boums, pafs et autres fizzz. Puis en rentrant à pied jusqu'à la maison, il y avait 2 bals, un pour les jeunes assez remplis de gens et de bruits puis un pour les seniors, façon musette. Je dois avoir pris un coup de vieux car c'est celui-là qui me plaisait, un peu suranné, parfaitement adapté à la chaleur de ce mois de juillet. Ma petite et moi avons dansé, tournoyé puis elle a lâché mes bras, pris son indépendance et dansé seule au milieu de ces couples au pas parfois hésitant. Le spectacle, au delà du fait que c'était la mienne, était attendrissant. Il fallait rentrer coucher les enfants mais personne ne voulait bouger et briser la magie du moment.
Puis il y a eu notre soirée filles, soirée complice où mon amie P. s'inquiète de me voir hésiter à courir vers d'autres bras, où mon amie M, maîtresse d'un homme marié, se fait traiter ni plus ni moins comme une pute, où nous sommes régulièrement témoins les unes des autres de la difficulté de la vie quotidienne.
Puis il y a eu les férias du Sud-Ouest, collée-serrée au parrain de ma fille. Mon Xième amour...lui aussi je l'aime. Il est heureux avec sa femme et leur petit dernier et je suis heureuse qu'il soit heureux. J'aime juste lui tenir sa main chaleureuse et savoir que quelques minutes, on s'appartient un peu. Elle, mon amour, était là aussi, nous avons bu de concert, ri à gorge déployée, renversé la tête plus que de raison. Avec MMM, nous l'avons raccompagné jusqu'à chez elle, mains dans les mains de notre trio infernal. L'alcool n'a pas eu raison de nous, nous sommes restés sages mais là encore si heureux de se serrer si fort, de s'aimer.
Puis invitation à la campagne chez d'autres amis de jeunesse (ceux du camping du mois de mai pour ceux qui suivent...); une maison fraiche malgré les 36° exterieur. Il faisait tellement bon que nous avons passé la dernière nuit sous les étoiles. Nous ne comptions plus les étoiles filantes. Nous avons dormi là en tas. J'avais Number 2 à gauche et Hello Kitty officiellement à droite mais en réalité sur ma tête, sur ma poitrine ou sur mon ventre....Les 2 filles de nos amis (que nous avons vu grandir) avaient leurs matelas mais ont envahi le mien. La plus jeune s'était lové contre ma jambe droite et je lui caressais les cheveux comme si c'était ma propre fille. MMM dormait sur le côté et s'est levé 10 fois dans la nuit pour recouvrir chaque enfant qui aurait osé enlever un bras de dessous la couverture. Bien sur, on ne dort pas bien mais c'est si royal d'entrouvrir les yeux à 3 heures du matin et de voir cette voute étoilée si belle et de sentir les siens et de refermer les yeux...Et puis il y a eu ce signe...Vers une heure du matin, ils dormaient tous. Leurs respirations étaient tranquilles et régulières. Je pensais à mon frère. Je me demandais si il nous voyait, si il était enfin apaisé. Je me demandais si Dieu existait alors je lui pose la question et à ce moment là, la plus belle étoile filante traverse le ciel et laisse une trainée lumineuse...J'ai souri et je me suis endormie.