lundi 28 janvier 2013

Les chroniques d'en dessous...

J'ai encore du mal à me débarrasser de mes visions d'horreurs (voir dernier post) mais je me raccroche à ce que j'ai de plus précieux : my own family : MMM, Number ouane, Number tou, Hello Kitty mon Namour.
Number tou était en classe verte (ça tombe bien, c'est sa couleur préférée). Number tou malgré son tempérament parfois difficile aime la douceur. Alors pendant son absence j'ai upgradé sa chambre en mode douceur. Il voulait une moquette, moi je n'y tenais pas because acariens et autres joyeusetés. J'ai opté pour un grand tapis tout doux de chez Alinéa (pas de pub), vert bien sûr ! Le tapis, je peux le laver et le mettre à la fenêtre au moins. Un dessus de lit tout doux pour le canapé de dessous le lit (de là où je vous écris) blanc comme la neige avec un coussin vert (attention tous avec moi :) TOUT DOUX.
Et un poster géant représentant une forêt sur un pan de mur; le rendu est plutôt sympa... Number tou n'est pas monté tout de suite dans sa chambre à son retours car mon cher MMM a tout fait pour qu'il reste en bas afin que je puisse voir sa réaction dès le retour de mon travail. Et bien c'était chouette ! Number tou s'est roulé par terre sur la moquette (pas en mode crise cette fois) en disant merci merci et en souriant vraiment. Je lui ai dit des mots DOUX, qu'il m'avait manqué cet animal ! et que j'étais biens contente qu'il soit là de nouveau avec nous.
Tous le week-end, j'ai essayé de prêter encore plus attention à chacun de mes enfants, à ce qu'ils ressentaient (faut-il préciser que je lis un livre sur l'écoute active...) et c'était chouette. J'avais la rare (très rare) impression de ne pas être une mère si mauvaise finalement. J'avais le sentiment fugace de pouvoir pour une fois apprécier le chemin du quotidien (bon sauf plier la tonne de linge samedi que je n'avais pas eu le temps de faire dans la semaine, faut pas pousser mémé non plus...).
Allez vous allez vous habituer, ce sont les montagnes russes de l'émotion chez moi, un coup ça va, un coup ça va pas. La bipolarité, vous allez me dire...Même pas me dit ma psy...Depuis j'ai lu un autre livre sur les adultes surdoués et il y a plusieurs critères qui correspondent ("trop intelligent pour être heureux", le livre qu'il s'appelle). Mais je ne vais pas commencer à faire ma prétentieuse ici...En plus je ne sais même pas si je suis zébrée comme ils disent. Mes enfants le sont (et ont été testés). Toujours est-il que je me suis toujours sentie différente et incomprise (et moins que rien) et qu'aujourd'hui je souffre souvent de ma sensibilité, mon intense empathie et mon intuition qui me pousse à comprendre les autres même quand je suis en désaccord. C'est à la fois une qualité et presque un " handicap" je dirais. Une qualité car je me trompe rarement sur les sentiments de mes élèves. Je vois ce qui se cache derrière une insolence (une mauvaise journée, une colère qu'on veut faire payer à quelqu'un, un désespoir de se sentir largué...)du coup ça ne dégénère pas. J'essaye d'avoir toujours une attention, un petit mot ou geste pour chacun d'entre eux, leur faire passer le message qu'ils sont tous importants. Ça fait ultra-démago à me relire mais c'est ainsi. J'ai détesté certains profs méprisants qui abusaient de leur position, j'ai adoré ceux qui tiraient les élèves vers le haut et qui nous aimaient et respectaient VRAIMENT. C'est aussi pour ça que je sais que je ne pourrais pas faire prof toute ma vie, c'est usant, ça me demande beaucoup beaucoup d'énergie. Et puis le "handicap", c'est d'être à la merci des émotions des autres, ma mère notamment, mes amis... Je ne veux pas déplaire et je ne veux pas blesser les autres. Par rapport à ma mère c'est savoir dire non ou ne pas accepter les tabous qu'elle impose (j'y arrive pas...), pas rapport à mes amis, c'est ne pas être maladroite ou m'être mal exprimée ou m'imposer ou autre...Bon allez je m'arrête là sinon je vais vous devoir 43euro70....
Guess what, je vous souhaite une DOUCE nuit.

vendredi 25 janvier 2013

surtout ne pas lire...

surtout ne pas écouter la radio, ne pas lire les journaux, ne pas regarder la télé...
Hier matin, 7h59, je suis dans ma voiture pour partir au travail. Ding, dong, il est 8h00; bonjour c'est les infos sur Europe...Florence Cassez est libérée. Je ne sais pas si elle est innocente ou pas mais je pense qu'elle a du vivre un cauchemar. Je pleure. Ne pleure pas andouille, tu vas au travail, ton rimmel va couler. Ce soir, je ne me sens pas bien, je vais au lit en rentrant du travail. MMM gère tout. Un mal de crâne qui me fige mais je m'ennuie un peu dans mon lit. J'attrape mon ordi, hop, hop, mes mails, mes blogs et les actualités; le procès des "parents" de Tiphaine. Ne lis pas, ne lis pas, trop tard ce que je lis me glace le sang. Je sens comme un fluide glacial qui coule dans toutes mes veines, dans tous mon corps. Comment peut-on faire ça à un enfant, à son enfant ? Comment peut-on frapper à mort sans avoir la moindre pitié d'un petit bout de 5 ans ? Je ne comprends pas la nature humaine. Alors, j'essaie de me raccrocher à tous le reste, ma petite qui sourit et chante et la plupart des enfants qui ont une vie normale... Pauvre Tiphaine, je prie pour toi et pour tous ces enfants maltraités et abusés. Ne plus lire les infos, ne plus regarder le journal, ne plus, ne plus, ne plus...

samedi 19 janvier 2013

cyclotimique, moi ?

Non, comme tous le monde, il y a des up and down...
Big up aujourd'hui car j'ai sniffé du bébé. Une amie chère à mon cœur est venu avec son bébé de 3 mois, son deuxième petit boy. Un petit bébé tout doux, tout cool qui m'a fait plein de sourires, j'adore ! En plus son prénom veut dire les étoiles, si c'est pas beau ça !
Depuis mardi, number two a retrouvé un semblant d'apaisement. Il part lundi matin en classe verte...oserais-je pousser un petit soupir de soulagement...
Mon chef a changé d'humeur comme de chaussettes, apparemment les nouvelles chaussettes le mettaient plus en joie. Moi je m'en tiens au strict minimum de contacts avec ce monsieur, j'ai assez avec les humeurs de mon fils pour ne pas en rajouter avec celle de mon chef (sans parler des humeurs des ados...).
Avec mistermonmari (MMM) la tendance est au roucoulage. Pour digérer du repas entre amis, nous sommes allés manifester un peu pour le mariage pour tous et surtout contre ceux qui n'ont pas honte de dire qu'ils sont homophobes...C'était la première manif des garçons, je ne sais pas ce qu'ils en retiendront. Les parents de MMM sont d'anciens professeurs à la fibre militante et petit, MMM a pas mal manifesté. Il en garde un souvenir émus, "gardarem lou larzac" lui arrive-t-il de dire parfois dans son sommeil. Moi mes parents étaient scouts et j'ai longtemps cru qu'une manif était une soirée guitare/chansons au coin du feu ; ) mais ça c'était avant...avant de fréquenter les couloirs d'une fac de lettre popu, avant de me forger ma propre conscience et mes propres idées en rencontrant des gens de tous bords et de tous horizons...
Avant de repartir sur mes souvenirs d'ancien combattante, je m'en vais fermer là ce post avec délice car je viens d'apprendre que MMM avait mis ma bouillotte dans mon lit, juste après m'avoir servi un petit déca. (N'est-il pas parfait cet homme ?) Et un de mes petits délices dans la vie (hormis le chocolat et le ..... ...chocolat) c'est de me glisser nue dans mon lit dans une chambre fraîche mais avec des draps chauds...
Voilà, je vous laisse sur cette douce journée qui s'achève...bye!


mardi 15 janvier 2013

Keep up girl!

Je ne vous cache pas que les temps sont durs... Je ne m'étendrais pas sur les remous de l'enquête par rapport à la mort de mon frère et de ses enfants, mon blog n'est pas là pour ça et je n'aurais pas envie qu'on vienne fouiner ici pour ça. Il n'empêche qu'il y a toujours des retombées psychologiques...qu'il y a toujours des parents à épauler, des articles qu'on ne veut pas lire et que l'on vous envoie...et mes enfants à protéger. Number two va mal très mal...et quand un de mes enfants va pas bien et bien moi non plus. Je ne sais pas comment le sortir de là...Il semble que ce soir un peu de dialogue se soit rétablis, qu'un peu de douceur et d'apaisement soit revenu mais ce n'est pas gagné...J'ai peur de le perdre. Pas forcément qu'il meure mais de perdre ce lien si fort que nous avions. Il devient tellement irascible que je ne le reconnais plus. C'est dur. Je pleure en écrivant ces lignes... Je ne cherche pas de consolation, je cherche à y voir clair, à ne pas perdre de vue que c'est sensée être moi l'adulte, que jusqu'au bout il peut me faire confiance, que jusqu'au bout je l'aimerais...
Parallèlement, au boulot, mon chef se comporte en parfait goujat et moi qui suis une honnête fille, polie et bien élevée et bien j'ai du mal avec les rustres...Là non plus je ne m'étendrais pas. Pas la peine de faire un descriptif pour ce qui est sommes toute qu'un conflit de hiérarchie assez banal...Mais bon ça me saoule. Tout me tombe dessus en même temps et il faut gérer, gérer et gérer...Je dois être forte mais le suis-je ? Combien de temps pourrais-je faire face sans craquer ?
C'est drôle un blog, j'avais décidé d'être très libre, de ne m'imposer aucun tabou, d'être moi-même et pourtant j'hésite à publier un article comme celui-là. Je n'ai juste pas envie d'emmerder les gens avec mes soucis. Je pense toujours à ceux qui sont bien plus en galère. Et en même temps, je ne peux pas tricher, voilà ce que je vis en ce moment. Ce blog c'est moi. Je prends le risque de ne pas être aimée (dur...). Sur cette philosophique pensée, je vais vous laisser car il fait toujours aussi mal aux fesses sous ce putain de lit où mon enfant a enfin retrouvé la tête d'angelot que je pouvais passer des heures à regarder quand il était bébé...
Sweet dreams boys and girls.

vendredi 11 janvier 2013

La crise ma bonne dame...

Bon encore un message pas hyper fun fun les petits gars...
Ce soir, number tou rentre du solfège, ça à l'air d'aller. Il était puni mais c'est la fin de semaine, on a tous envie de décompresser alors on l'autorise à jouer à la WII. Il promet qu'il sera sage au repas (une autre longue histoire...). Il joue. Je bois mon thé, Hello Kitty joue avec les animaux de la ferme; roo roo le cochon, meu la vache, hihan le nanane enfin bref tu sais, Old Mc Donald et toute sa clique...
Et là c'est le drame ...
Enfin pas encore...Il demande à son frère de jouer avec lui à une course machinchose bombbombsuperMariotrucmonluc...Ils passent un pacte tous les 2 de gagner à tour de rôle...Number ouane respecte le pacte, il laisse gagner son frère à la première course. Number 2 ne respecte pas le pacte et pousse son frère dans un piège, le double et gagne la course. Horreur, malheur ! Number 1 arrête de jouer avec ce sale tricheur, Number 2 s'énerve que eh l'autre il n'aime pas perdre...On arrête cette saloperie de WII, chacun dans sa chambre et puis on va bientôt passer à table...
Je donne le bain à Hello Kitty à l'étage pas loin de nos 2 protagonistes. Number 2 qui est en colère ouvre violemment la porte de la chambre de son frère espérant que celui-ci soit derrière la porte, ce qui n'a pas loupé ! Number 1 pleure, c'est le pied qui a pris (pas trop quand même) et moi je me fâche et là c'est vraiment le drame. Je ne sais pas si il y a aussi un peu de comédie où si mon fils part vraiment en vrille mais comme je lui interdit d'entrer dans la chambre de son frère, number 2 fait une crise de nerf, d'hystérie, contenue par son père (car moi j'ai Hello Kitty dans le bain..) Thanks God que nous habitions en maison relativement bien isolée phonétiquement, fuck God qui m'a foutu un fils pareil. Surtout ne pas lui en coller une, ça n'arrange rien. Menace de douche froide, tentative de raisonnement, on le contient, may day may day. Hello Kitty n'en perd pas une miette, relativement choquée du comportement de son frère. Il se calme enfin en me serrant fort et hurlant sa rage dans mon ventre. Souffle, respire, c'est bon la crise passe... Number 1 s'effondre en sanglot qu'il ne peut plus supporter ça, cette fureur. Hello Kitty fait semblant de pleurer puisque tous le monde pleure (enfin moi pas encore). On nomme les émotions, la colère, la peur...Et puis comme ça de toutatrac (comment ça s'écrit ce truc là ?) number 1 demande si j'avais un restau en ville comment je l’appellerais....puis il demande à son frère si il avait un restau à la montagne comment il l'appellerait...Et nous voilà partis sur des noms rigolos avec jeux de mollets à la pelle (à tarte). La conversation prend un ton badin. Les enfants finissent sagement leur yahourt, se lave les dents sans qu'on est a demander 10 fois, se mettent en pyj, on lit l'histoire, bisous, dodo, bonne nuit je t'aime.
PUUUUTTTTTAIN DE GOSSES, mais pourquoi j'ai baisé moi il y a 10 ans et 8 ans ? Pourquoi je suis pas lesbienne ? hein pourquoi ?

mercredi 9 janvier 2013

SOOOOOOOOLDES !

Je ne fais jamais (ou rarement) les soldes...J'aime pas trop la foule et puis j'ai pas de tunes, voilà 2 bonnes raisons.
Mais aujourd'hui exception ! Ma chère belle-mère (je dis chère sincèrement, déjà elle a mis au monde son fils, mon mari...et puis elle est adorable) m'a offert pour Noël un bon avec écrit dessus "valable pour un raid en pleines soldes". Voilatipa qu'aujourd'hui mercredi, sacro-sainte journée des enfants, j'ai collé les 3 gosses à leur père et je suis partie avec ma belle-mère en centre-ville. Les rares fois où je fais du shopping, je le fais toujours seule, car je n'ai pas trop le temps mais là c'était très agréable. Elle me cherchait des fringues, fouinait pour avoir la bonne taille, a envoyé bouler la vendeuse de je-ne-sais plus quelle marque qui a répondu avec une moue pincée en me voyant que leurs pantalons n'allaient pas au delà du 42 et, above all, a fait chauffé SA carte bleue à elle !
Nous sommes rentrés chez moi, fourbues mais satisfaites. Elle avait accompli son devoir "maternel", moi je m'étais faite choyée comme ce ne fut pas le cas depuis longtemps...
Cerise sur le gâteau, c'est avec une pointe de mesquinerie que j'ai vu en rentrant le-dit fils, mon mari quoi, avoir une mine déconfite et fatiguée d'avoir passé la journée avec la marmaille...un mercredi ordinaire quoi!

lundi 7 janvier 2013

back to school

Eux et moi, on avait la même tête ce matin. Une tête qui voulait dire qu'on s'était couchés plus tard que d'habitude, qu'on avait pas forcément envie d'être là un frais matin de janvier...Et puis la force de l'habitude, en moins de 5 minutes, c'est comme si on ne s'était pas quittés eux et moi, elle qui oublie toujours TOUTES ses affaires, lui qui souffle si je lui demande d'ouvrir son livre, elle qui me sourit timidement en me souhaitant a "apynouyear", lui qui a encore grandit en 15 jours, elle qui voudrait s'il vous plait madame s'asseoir à côté de sa copine, lui qui a pris des bonnes résolutions et se met à participer, elle qui a changer de coiffure...
Allez, on s'y remet, tous ensemble, sur notre petit chemin de croix, moi à tenter de vous inculquer quelques bribes de grammaire, quelques zestes de vocab et j'espère un peu d'envie, vous qui en avez par dessus la tête des contrôles, des notes, des çi, des là alors que vous ne vivriez que d'amitiés et d'amours...
Et puis mes petits à moi qui ont aussi repris le chemin de l'école, eux aussi la tête embuée...Ma petite Hello Kitty dit qu'elle aussi elle va à l'école (bon c'est l'école de Yamina sa nounou...)et qui dit mamanmonnamour et qui hélas aussi fait sa crise du terrible two (on peut pas tout avoir ma bonne dame).
Voilà, c'est le chemin du quotidien. Je ne sais plus sur quel blog je lisais en passant que le souhait de l'auteur pour 2013, c'était de savoir saisir et savourer tous les petits bonheurs du quotidien. Je vous le souhaite aussi et je me le souhaite également (on est bien servi que par soi-même...va falloir que je pense à m'auto-commenter... ; )  ).
Je crois pouvoir dire qu'aujourd'hui j'ai pas trop mal réussie !
A ciao, bonsoir !
NDLR: Il va falloir améliorer le confort sous le lit car j'ai mal aux fesses...(et NON, je n'ai aucunes pratiques douteuses ! Enfin pas ces derniers temps ; )   )

vendredi 4 janvier 2013

yesterday...

Hier, c'était l'anniversaire de mon frère défunt. Il aurait eu 43 ans.
Hier j'ai retrouvé un de mes carnet, celui de janvier 2010. Je m’interrogeais sur un 3ième enfant. Je n'osais rêver d'une fille. J'écrivais qu'il fallait que je lui souhaite ses 40ans qui devait être un peu triste puisqu'il avait perdu sa femme en couche même pas 3 mois avant. Je me posais des questions sur les relations frère et sœur. J'étais triste pour lui mais en même temps je le sentais si loin déjà. Ça faisait plus de 10 ans qu'il était parti dans ce pays faire sa vie et presque encore 10 ans qu'il avait parcouru le monde comme un aventurier. Nous avions 7 ans d'écart. Qu'elle fut la construction de notre relation, je ne m'en rappelle pas. Dans un de ces derniers mails avant sa disparition, il me parlait de la jalousie qu'il avait éprouvé quand j'étais née, moi la fille tant attendue, en parallèle avec mon deuxième fils qui avait fait une grosse bêtise le lendemain de la naissance d' Hello Kitty... Il m'avait dit ça lui passera, comme si à lui ça lui était passé... Nos vies étaient très très différentes, tellement différentes que j'avais souvent l'impression qu'on ne venait pas de la même famille. J'ai cette impression aussi avec mes 2 autres frères. Et avec mes parents; ne pas être de la même famille, ne pas partager à ce point nos idées sur la vie, les enfants, la générosité, l'empathie...
Le seul point commun, c'est l'envie d'ailleurs. Des rêves trop grands. Ma différence c'est que je suis plutôt raisonnable comme fille. J'ai eu des ailleurs (les States à 17 ans, Londres à 21 ans, pendant un an à chaque fois) et je chéris ces moments dans ma mémoire comme un espace de liberté. Peut-être je me mens à moi-même. Quand j'étais jeune fille, je ne rêvais que d'un mari, des enfants, un boulot et une maison. Maintenant que j'ai tout ça, j'ai de nouveau envie d'ailleurs. J'aimerais tant prendre un an sabbatique et faire le tour du monde avec ma smala. Me sentir libre, aller de pays en pays et cultiver mes enfants autrement, in situ. J'ai envie d'en prendre plein les yeux comme si la beauté fragile de notre monde pouvait réparer quelque chose. Chaque fois dans mes voyages que j'ai pu visiter des endroits magnifiques, ça me reste et ça me donne des ailes. J'ai parfois tellement l'impression que je me suis construite ma propre cage. Et pourtant, c'était mes choix. Maintenant il faut faire avec. J'ai une amie américaine et plus âgée qui elle a fait le choix de la liberté totale, ne pas avoir d'enfant, changer de métier au grès du vent. Elle a aujourd'hui 62 ans et vient d'immigrer du Canada pour s'installer en France et apprendre le français. Nous parlions de nos choix de vie. Elle me disait que son choix n'était pas plus facile que le mien mais que c'était son choix et qu'elle l'assumait. Qu'elle savait qu'elle avait aussi choisi le chemin de la solitude. Alors assumons, assumons...et retournons à mes préparations de cours...
See you soon.
xoxo

mardi 1 janvier 2013

un air de jazz...

Ca fait un peu bobo de commencer par un air de jazz mais il en est ainsi. Ce matin midi, j'écoute Brassens en Jazz, un CD que j'adore (après je n'y connais rien en jazz et je ne suis pas plus fan que ça).
Chéri, Hello Kitty et moi-même avons passé une soirée cool avec des amis chez qui on dormi pour cause de pompetude. Les boys sont avec leurs cousins chez mes beaux-parents. Chéri y est allé avec Hello Kitty et ma foi avoir la journée devant moi, seule, tranquille et bien c'est pas mal du tout. J'ai commencé par un bon bain chaud, histoire de finir d'émerger. Un masque de beauté, un dépoilage avec mon super épilateur, un auto-massage à la crème amincissante (on y croit, pff..), un jus de citron, un peu de musique, mon petit ordi....les miens qui reviennent tous en force ce soir, voilà un programme idéal de 1er janvier. Puisse l'année se passer ainsi...
Et c'est tout ce que je vous souhaite à vous aussi, de l'amitié, de l'amour, de la famille (aimante malgré tout), du petit bonheur quotidien qui fait du bien.
Sur ces belles paroles, je vous laisse je vais danser!